Entre dans le cinquième épisode

La question était :

Pour les successions ae, ai et oi, quelle différence entends-tu entre les deux prononciations, l’une standard, l’autre populaire ?

Réponse :

Des voyelles qui se suivent sans consonne intermédiaire sont généralement prononcées distinctement en débit lent. Chaque voyelle compte ainsi pour une syllabe. Par exemple, metua et i'oa s’analysent comme des mots de trois syllabes : [me-tu-a] et [i-'o-a].

Cependant, certaines successions de voyelles sont prononcées comme des diphtongues dans la langue contemporaine. Dans ce cas, au lieu d’entendre deux voyelles distinctes, on perçoit plutôt une seule voyelle qui, au cours de son émission, change éventuellement de timbre. Ce phénomène de diphtongaison affecte particulièrement les successions suivantes :
- ae se réalise comme le [è] de fève, très ouvert et long.
- ai tend à se prononcer [eille] comme dans le français veille.
- oi se prononce un peu comme œil.